Marie-Laure Garnier | SOPRANO

Marie-Laure Garnier s’initie à la musique des la maternelle en Guyane, grâce à des musiciens intervenants en milieu scolaire (ce qu’elle deviendra également à son tour, une fois sa formation faite). Elle associe percussions et chant traditionnels, joue ensuite de la flûte traversière comme sa grande sœur, puis de l’orgue et du piano, passant toutes ses fins de journées à l’École de Musique de Kourou.

Son travail et son enthousiasme sont appréciés de sa professeure Laure de Bressy qui lui suggère de se présenter au Conservatoire de Paris.

Le concours qu’elle réussit lui ouvre notamment les portes de la Maîtrise de Paris (donc du chant et de la scène) et la mène ensuite au Conservatoire National Supérieur de Paris. Elle y participe notamment à la production maison de La Ronde (Reigen) de Philippe Boesmans mise en scène par Marguerite Borie en 2013 où elle incarne La Cantatrice. C’est également là qu’elle rencontre son indissociable partenaire de récital, la pianiste Célia Oneto Bensaid : les deux femmes obtiennent leur diplôme de Musique de Chambre, forment le duo Nitescence, décrochent de nombreux prix et engagements – notamment à l’Académie Orsay-Royaumont qui lui offre de nombreux débuts dans des salles de concerts à l’international, et au Festival d’Aix-en-Provence en concert dans l’édition numérique 2020.

Ce travail chambriste de la mélodie et du lied donne aussi à la soprano des compétences et une renommée qu’elle valorise sur les scènes lyriques, et en particulier à l’Opéra national du Capitole de Toulouse, qui lui offre ses débuts professionnels, en Gerhilde dans La Walkyrie de Wagner en 2018. Marie-Laure Garnier y chante ensuite Ygraine dans Ariane et Barbe-Bleue de Paul Dukas en 2019. Cette année-là, Marie-Laure Garnier remporte la première édition du Concours Voix des Outre-Mer. En 2021, après la pandémie, elle retourne à Toulouse, en Cinquième Servante dans Elektra de Strauss et devient Révélation Artiste Lyrique aux Victoires de la Musique Classique. En 2022, elle chante Junon dans Platée à Toulouse et Versailles. Depuis 2018, elle collabore régulièrement avec le chef d’orchestre et pianiste Clément Mao – Takacs (concerts avec orchestre, récitals lyriques, Liederabend…)

L’année suivante, elle est de nouveau invitée à Toulouse en Chœur féminin du Viol de Lucrèce de Britten, puis chante le rôle-titre féminin de Porgy and Bess à Bordeaux. Elle participe également au Concert de Paris, télédiffusé depuis le Champ de Mars à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet. En 2023-24, Marie-Laure Garnier participera à une grande tournée organisée par la Co[Opéra]tive, chantant Damielle dans Les Ailes du désir d’Othman Louati à Dunkerque et Quimper en novembre, Dijon, Besançon et Compiègne en janvier puis Nantes, Rennes et Tourcoing en mai. En 2025, elle a notamment été Vénus (Offenbach) au Capitole de Toulouse et Tosca (prise de rôle) en  tournée française.